Père Castor, 90 ans d'histoires entre nous

24/11/2020

Autrices, auteurs, illustratrices, illustrateurs, grand-parents, parents, enfants, journalistes, libraires, bibliothécaires : merci à tous ceux qui font le succès du Père Castor.

Ronan Badel, auteur :

"La couverture de cet album du Père Castor est bleue. Bleu comme la mer du détroit de Béring. Dans La montagne du souriceau, il y a des esquimaux, des igloos, des kayaks et tout un tas de noms qui finissent en K. Comme ce Kafsik, venu de la mer. Un homme grand, fort et rusé. Un mauvais homme qui va devenir un mauvais chef. « ..La force du village, Kafsik l’a prise, mangée… » Mais sous le lit de peaux d’ours, un petit souriceau de rien du tout se réveille. Demain on chantera le courage et la vaillance d’une souris, celle qui a renversé la montagne et redonné de l’espoir à tous les hommes opprimés. Comme tous les livres qu’elle m’offrait,  ma grand–mère a recouvert la montagne du souriceau d’un plastique bleu pour le protéger. C’est précieux un livre."

Stéphane Barroux, illustrateur :

"Pour moi ce serait Conte de la Marguerite sans hésiter. Pour 3 raisons : je l'avais quand j'étais petit / ma fille s'appelle Marguerite / et j'adore les illustrations que je trouve encore d'une grande modernité."

Nathalie Beau, autrice & médiatrice :

"Allez, il faut choisir, même si c’est très difficile ! Ce sera Marlaguette, pour ce récit qui commence par une terrible bagarre entre un loup et une fillette volontaire et finit en histoire d’amour et d’acceptation de la différence de l’autre. Les illustrations tellement expressives de Gerda suivent pas à pas le texte en apportant une grande bouffée d’émotion, de nature et d’air frais."

Hubert Ben Kemoun, auteur :

"Choisir est un défi que j’ai du mal à relever. Les livres, les albums comme les romans ont été des bornes kilométriques essentielles sur ma route. C’est peu de le dire. Alors en guise de route universelle, sans borne, une voie aérienne : Nils Holgersson sur le dos de son jars blanc pour nous mener loin, très loin."

Agnès Bertron-Martin, autrice :

"C’est grâce à mes fils que j’ai plongé dans les histoires du Père Castor ! On les avait toutes et on en lisait plein, chaque soir. Je déteste choisir, je suis comme le chien et le chat de l’histoire Un gâteau 100 fois bon, qui veulent mettre dans leur plat tout ce qu’ils aiment ! Depuis que je me suis mise à mon tour à cuisiner les mots, je pense souvent à ce « Gâteau 100 fois bon » : quand je mets dans mon texte tous les mots que j’aime, toutes mes bonnes idées, le résultat risque d’être indigeste ! Cette histoire est devenue ma leçon d’écriture : « Écrire, c’est choisir ! »"

Lise Bilien, autrice :

"J'adorais le livre-disque "La grande panthère noire" lu par Philippe Noiret. De sa grosse voix, il énumérait des noms étrangers, la litanie des victimes de la panthère, le voyage aller et retour. Cela me donnait l’impression que l'histoire n'allait jamais s'arrêter. C'est ce qu'on aime dans la lecture : un côté rassurant et doudou."

Nadine Brun-Cosme, autrice :

"Cigalou est un livre sauvage à l’allure trompeuse et sage. Dans ses pages, enfant, j’éprouvais un sentiment mêlé d’étrange et de beau. Aplats majestueux, enfant sans regard, pierres vivantes, racines, tout ceci, sans cesse fuyant, s’apaisait soudain par le rythme des mots : quand Cigalou s’en va dans la montagne …"

Madeleine Brunelet, illustratrice :

"Pierre et le loup, une belle histoire, Et tellement mise en valeur par les magnifiques illustrations d'Olivier Latyk. Merci à lui, je ne me lasse pas de la raconter à un public averti!"

Gaëlle Cadoret, éditrice Père Castor :

"Mes enfants adorent les histoires de loups ! Depuis qu’on a lu À pas de loup, l’expression « faire le blaireau bougon » s’échange couramment entre nous ;-)
Pour moi, c’est toute la force des histoires du Père Castor : être capable de s’intégrer naturellement et durablement dans notre quotidien."

Magali Cailliez, responsable marketing Flammarion Jeunesse :

Les bons amis
A pas de loup
Mowgli et les loups
Ne dérangez pas les dragons

"Pas de jaloux avec les histoires du Père Castor, chacun y trouve son conte !"

Eglantine Ceulemans, illustratrice :

"Pouce! est paru en 2013, à l'époque je commençais tout juste le métier d'illustratrice et j'allais très souvent en librairie pour regarder les nouveautés. La couverture m'a tout de suite tapé dans l’œil, efficace et particulièrement mignonne. Je l'ai acheté sans même l'ouvrir. Une fois rentrée chez moi, je me suis tout de suite attachée à ce livre, que j'aurai adoré lire petite. J'ai très longtemps sucé mon pouce et l'idée d'Alice Brière-Haquet de personnifier le pouce m'aurait certainement aidé à grandir comme le petit personnage de l'histoire. Outre l'histoire, les dessins d'Amélie Graux sont, comme à son habitude, hauts en couleurs, hyper rigolos et les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres (petit coup de cœur pour miss-curage-de-nez). 

C'est un album qui me donne l'impression d'avoir toujours été dans ma bibliothèque, même petite, tant il fait écho à mon enfance."

Denis Cheissoux, journaliste :

"C’est l’histoire de mon pote l’écureuil, l’histoire d’un livre en papier, l’histoire d’un petit garçon né avec les francs, le téléphone en bakélite, De Gaulle, le remplissage des encriers à l’encre violette, né sans écran sauf Zorro et Le manège enchanté avec Pollux à la télé. Imprimerie Déchaux , Paris, 1954. Je naissais deux ans plus tard. Panache l’écureuil m’attendait comme Froux le lièvre, Plouf canard sauvage. De l’écologie avant l’heure à une époque de technologie conquérante mais où les grands-parents vivaient à la campagne. La Nièvre, comme Paul Faucher, du côté maternel. Et dans les bois, je voyais le même écureuil que ma mère me lisait. Il faisait « bouffer sa queue » pour mieux toucher le ciel, pour mieux voler de branche en branche. Panache avait Follet, Flamme et Lutin comme frères et sœur. On y apprenait le danger, la solidarité, le nourrissage, le rapport à l’homme, le lien avec les autres espèces. La nature allait de soi avant l’arrogance de l’homme qui n’a eu de cesse de s’en affranchir et de la détruire. 20 ans après avoir lu ce livre, je rentrais à France-Inter, 27 ans plus tard je créais L’as-tu lu mon p’tit loup ? et CO2 mon amour, premier magazine de nature et d’environnement des médias en France. Je fus élevé avec des odeurs et le regard de la campagne mais Le Père Castor, que j’appelais le long des rivières, m’a nourri de mots et d’imaginaires. Je me rends compte en relisant cet album que j’écris ce texte avec la même typographie  … « Bookman old style »  Le old, le patiné, l’usure douce du temps assurent la solidité des émotions. Les deux agrafes sont rouillées mais tiennent le coup et relient les pages sans flancher. N’est ce pas une des finalités d’un album ? relier l’enfance au présent. Panache est toujours sur mon épaule de môme. Merci Lida & Rojankovsky, merci Père Ecureuil et Castor à la fois."

Valentine de Ferrières, chef de marché chez Oxybul :

"Conte de la Marguerite. Ce livre a marqué mon enfance. Ma mère me le lisait le soir et ses illustrations sont restées gravées dans ma mémoire. Cette marguerite en quête du petit mouton me rappelle l’histoire d’Alice au pays des merveilles, à la poursuite du lapin. Ce livre me replonge tout de suite en enfance!"

Natacha de Menditte, libraire :

"On m’a raconté cette histoire quand j’étais toute petite et elle m’a marqué durablement. La nature farouche de ce bel animal est inoubliable !
Et les beaux yeux jaunes de La grande panthère noire me font toujours signe dès que je dois choisir un des albums du Père Castor..."

Anne-Marie Desplat-Duc, autrice :

"Boucle d'or et les trois ours est le premier texte dont je me souviens. Mon père me le lisait souvent et c'est sa voix que j'entends lorsque je relis l'histoire. Il l'a ensuite lu à ma fille qui en garde, elle aussi, un souvenir ému. Petite, j'affirmais à mon père que plus tard, moi aussi, j'écrirais des histoires... et c'est ce qui s'est passé. Alors quelle joie d’avoir publié « Des enquêtes au poil » dans la collection Castor Romans ! Mais il me reste à réaliser mon rêve : avoir un texte publié par Père Castor... en mémoire de mon père."

Jean-François Dumont, auteur :

"J’ai 7 ans et je suis en colère: ma sœur a marché sur mon beau camion de pompier et le voilà en miettes.  Elle prétend que si mes jouets ne traînaient pas partout, ça ne serait pas arrivé. Je suis sûr qu’elle l’a fait exprès!  Pour me venger, je lui vole son livre préféré. Rongé par le remord, après une nuit agitée peuplée de policiers, de menottes et de prisons humides, je me glisse dans sa chambre pour reposer Michka sur son étagère..."

Charlotte Gastaut, illustratrice :

"J’ai commencé à travailler pour le Père Castor à l’époque de la sortie du premier Grand Loup Petit loup de Nadine Brun-Cosme et Olivier Tallec. Je venais d’avoir Prudence, ma première fille et je lui lisais en boucle cette grande et tendre histoire d’amitié. J’étais captivée par la tendresse, la poésie, la drôlerie du texte et des illustrations. Et puis vinrent le tome 2 et le tome 3. Tout aussi réussis. ils ont accompagnés mes trois enfants toute leur enfance."

Brigitte Gautrand, attachée de presse Flammarion Jeunesse :

"Comme beaucoup, j’ai connu les albums du Père Castor pendant mon enfance. Des histoires qui marquent et dont on se souvient ! Des histoires que l’on partage ensuite avec ses propres enfants ! Plus tard, j’ai découvert et aimé le superbe Très très fort, un album coloré, rythmé sur l’amour porté à « petit homme » et à la place privilégiée de l’enfant au sein de sa famille. Cette histoire est une fête autour de l’anniversaire de son papa :  musique, couleurs, embrassades, bonheur et gaité se dégage du texte et des illustrations. Un livre à partager, à lire et à relire."

Jo Hoestland, autrice :

"A l’époque, j’étais maman d’une petite Maud, et La fête d’aujourd’hui racontait un peu notre vie. Car oui, j’étais cette maman fatiguée, réveillée par le bébé la nuit, et que sa grande petite fille voulait aider… Je revois ma petite Maud, si sérieuse, écouter cette histoire de l’immense fatigue des mères…"

Alexandre Lacroix, auteur :

"Mon album préféré dans les classiques du Père Castor n’est pas tout jeune, mais il est insensible au vieillissement, comme son autrice Albertine Deletaille disparue en 2008 à l’âge vénérable de 105 ans : c’est Cachés dans la forêt (1957). « J’entre dans la forêt, dit Quentin. Je marche sur les aiguilles de pin. C’est doux, ça glisse ! » Et hop, voilà qu'on embarque dans un conte, avec l’effroi d'être perdu et les bruissements des animaux alentour. Une mésange joue la gardienne des sous-bois. Pour lire cette histoire, je déformais le prénom du personnage en Fantin (c’est le prénom de mon premier fils) et comme sa ressemblance avec le héros était frappante, que nous vivions à la campagne, l’identification était magique."

Marie Lallouet :

"Perlette goutte d'eau, parce que cet album de 1960 faisait partie du trousseau de mon mari (preuve indubitable que c'était un bon parti...), ce qui m'a permis tout à la fois de m'en souvenir (mon exemplaire était perdu depuis longtemps) et de le transmettre à nos enfants. Ses deux agrafes rouillées n'ont posé aucun problème et tiennent toujours bon. "On s'ennuie par ici ! J'ai envie d'aller faire un petit tour sur la terre." J'aime toujours autant ce joli saut dans l'aventure de la vie."

Martine Lang, collaboratrice de François Faucher et responsable éditoriale du Père Castor pendant 40 ans :

"Mon Album du Père Castor préféré ? Difficile de choisir un seul titre ! Est-ce Tricoti Tricota (1939) qui m’a été offert pour mes 4 ans et que je conserve précieusement bien qu’il ait au fil des relectures perdu sa couverture ? Ou encore Apoutsiak (1948) dans lequel j’ai appris à lire grâce à mon instituteur de CP ? Et pourquoi pas La vache orange (1943-1961) que je connais par cœur pour l’avoir tant lu et relu aux enfants ? J’aime entendre leurs rires quand le gentil renard tente de prendre la température de la vache avec un biberon. J’aime sentir leurs frissons quand, réveillée par un affreux cauchemar, la vache se cache sous son lit et appelle le renard à l’aide. J’aime voir leur sourire et entendre leur ouf de soulagement quand Monsieur Leblanc retrouve sa vache préférée. Derrière l’humour, quelle belle leçon de solidarité ! Et quelle grande connaissance de l’âme enfantine chez Nathan Hale, l’auteur de cette histoire !"

Olivier Latyk, illustrateur :

"J’ai hésité entre Dame Hiver, et Le prince Grenouille, tous deux illustrés par Annette Marnat. J’adore son travail, élégant et délicat, elle a revisité beaucoup de classiques du Père Castor. Mais j’ai pris celui-là parce qu’au fond, je préfère les princesses aux sorcières... Et il m’a complètement guéri de la phobie des grenouilles."

Agnès Ledig, autrice :

"Roule Galette est l’un des albums du Père Castor qui démontre parfaitement la force de cette collection : traverser les générations. J’aimais qu’on me le raconte quand j’étais petite, et nous l’avons ensuite lu à nos enfants. J’imagine que la galette roulera encore pour nos petits-enfants. "

Hervé Legoff, illustrateur :

"Cet album, enfant, je l’ai lu et relu des centaines de fois ! Je m’y plongeais comme dans un nid douillet. De plus, il avait ce parfum, si particulier des vieux livres ! Un rendez-vous avec un récit d’aventure rassurant comme un doudou. Ce bateau fait d’une peau de concombre me fascinait ! Une ode à la liberté et au voyage. Je m’identifiais bien sûr au petit singe fougueux et gourmand, et pas à la trop sage hirondelle ! Ahah !"

Lucie Matranga, responsable éditoriale Père Castor :

"Si je ne devais choisir qu’un seul livre du Père Castor, ce serait La Boîte à soleil, qui est à l’origine de mon prénom. Cette histoire extraordinaire de luciole a bercé l’enfance de ma mère (qui a toujours son exemplaire), puis la mienne, et je la lis aujourd’hui à mes enfants avec énormément de plaisir."

Marie Pavlenko, autrice :

"Marlaguette. Une histoire d'amitié généreuse, de tolérance, de bienveillance, de respect de l'autre à rebours des clichés, dans une nature magnifique. Le style est sublime. Ce livre a bercé mon enfance (mon exemplaire a plus de 40 ans !)."

Sébastien Pelon, illustrateur :

"La grande panthère noire a une faim terrible, elle sort dans la jungle pour chasser, elle rencontre un lapin : elle le mange. Elle rencontre un petit cochon : elle le mange. Elle rencontre une vieille chèvre, elle la mange. Elle rencontre une grande vache : elle la mange. Alors là, ça ne va plus.
La grande Panthère noire, je l’adore ! Ce n’est pas qu’une belle histoire drôle et des illustrations magnifiques, c’est aussi et surtout une voix, celle de Philippe Noiret, inimitable, qui raconte cette fable, tranquille, de son ton bonhomme, au son de la musique indienne.
Je peux l’écouter toute la journée, en boucle !
Mais alors là, ça ne va plus ! Mais alors, plus du tout du tout du tout !"

Charlotte Poussin, autrice :

"Tant d’histoires du Père Castor ont marqué mon enfance, entre Perlette goutte d’eau qui m’a si poétiquement expliqué le cycle de l’eau et La vache Amélie qui m’a parlé d’amour et de voyage. Je désigne ma préférée, Le jamais content ! choisie car il plaît tout autant à mon petit dernier et que cette transmission d’« histoires entre nous », intemporelles, me tient à cœur! Cette captivante histoire met en scène un poussin (quelle coïncidence !) qui a du mal à se satisfaire de ce qu’il a. Plus il est gâté par la nature, plus il râle et renâcle ! Avec suspens et humour, au fil des pages, il se libère de la jalousie qui le rongeait et du regard des autres pour devenir un ornithorynque satisfait d’une vie simple, cultivant la Paix et le grand Amour. Que rêver de plus ? Merci pour ces « 90 ans d’histoires entre nous » et toutes celles à venir !"

Marie Robert, autrice & philosophe :

"Ceci est un monument. L’album Roule Galette est un vestige incontournable, un passage obligé lorsque l’on visite le musée de l’enfance. L’histoire un peu curieuse, adaptée d’un conte slave du 19e, est celle d’une galette de blé posée sur le rebord d'une fenêtre. La galette s'ennuie, tombe dans le jardin, et commence à rouler. En roulant, elle croise un lapin, un loup et un ours. Tous veulent la manger mais elle leur échappe. Jusqu'à ce que, flattée par le renard, elle se laisse croquer. Une comptine interprétée à chaque fois différemment au gré de celui qui la lit, rythme le texte. La morale se dissimule avec plus de mystère qu’une fable classique : la galette cède à la flatterie du renard, mais en même temps, elle trouve un sens à sa vie en se faisant manger. L’idée au fond est la conception d’une certaine liberté d’action. Lorsqu’en 1933, Paul Faucher, pionnier de l'Éducation nouvelle, fonde Père Castor chez Flammarion, en s’inspirant des récits d’Europe de l’est, il ne sait pas à quel point les milliers d’albums vendus vont laisser une trace indélébile dans l’imaginaire de l’enfance. Des dessins désuets, des histoires simples, et surtout, le plaisir tendre d’un intemporel, un truc tellement partagé qu’il rassure. Un fil tendu entre des générations. Un trésor précieux. Quelque chose qui demeure, malgré les modes et les écrans. Pourvu que la galette continue de rouler. Pour moi, ces albums sont des indispensables."

Bénédicte Roux, directrice littéraire Père Castor :

"Je n’ai pas de souvenir d’enfance avec les albums du Père Castor, mais les premiers Castor Poche faisaient partie de mes « premières » lectures, blottie dans mon lit, à la lampe de poche pour ne pas réveiller ma sœur qui dormait dans le lit à côté. Quelques années plus tard, apprenant que j’allais travailler au Père Castor, ma grand-mère m’a montré, avec un sourire malicieux, le Michka qu’elle avait lu et relu à ses enfants… Un album qui a traversé les générations."

Adeline Ruel, illustratrice :

"Ma maman me lisait souvent Michka à l'heure du coucher. Confortablement nichée dans mon lit, j'adorais écouter l'histoire de ce petit ours en peluche au for caractère et au grand cœur. À l'époque, nous avions même appelé notre chatte « Michka »... elle aussi avait un sacré caractère !"

Héloïse Vasseur, éditrice Père Castor :

"« Père Castor, raconte-nous une histoire… »
Ce générique des dessins animés a bercé toute mon enfance, et m’a permis de découvrir les livres dont étaient tirées les histoires, de La Chèvre et les biquets à Épaminondas, en passant par La Famille Rataton.
Pour moi, le Père Castor signifie transmission et partage, valeurs essentielles qui m’ont aidée à grandir."

Hélène Wadowski, ancienne directrice de Flammarion Jeunesse - Père castor :

"Parmi les souvenirs de mon enfance, il y a … Mon premier vélo, des cours de natation, et un livre, en forme de poupée avec un bip sonore: ma passion d’éditeur est-elle née là ?! Possible, même si plus tard, j’ai toujours adoré la simplicité d’un album fait juste d’un texte et d’illustrations ! Voici mon choix, , son titre résume à merveille ces moments de partage."

Inkyeong Kim (IKSK), autrice :

"Étant sud-coréenne, je n'ai pas eu la chance de connaître les histoires de Père Castor dans mon enfance, mais je les ai découvertes grâce à ma fille. Mon album préféré parmi ces belles histoires, c'est "Roule Galette" ! J'ai eu l'honneur de travailler autour de cet album: un atelier Pop-up puis un livre animé avec une galette qui roule pour de vrai ! "

Kochka, autrice :

"Combien de fois ai-je raconté ces histoires à mes enfants ? Merci Père Castor, ON T’AIME ! J’ai un faible pour La plus mignonne des petites souris. Le soleil, le vent, les nuages, jouent leurs rôles. Personne n’est plus fort que personne. Mais c’est le souriceau qui épouse la souricette, parce que la nature est bien faite."

Magdalena, autrice :

"Le livre Les lettres de Biscotte Mulotte m’a accompagnée à l’école dans ma classe de CP quand j’enseignais, puis dans mes lectures du soir quand mon fils était petit. Il n’a jamais quitté ma bibliothèque, il fait partie de mes classiques, ceux que je relis avec nostalgie, ceux qui dès que je  les ouvre me font oublier le temps qui passe et me donnent envie d’écrire."

Zemanel, auteur :

"Voilà une histoire que j’ai dû raconter à mes enfants plus de 300 fois… J’ai dû pousser quelques 4000 cris de panthère. Assez pour mériter une place dans un zoo."

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